Kalvin SOIRESSE NJALL, invité dans l’émission Mémoire d’un continent d’Elikia M’bokolo

Dans le cadre du projet mis en place par l’UNESCO autour du 9e volume de l’Histoire générale de l’Afrique touchant les diasporas, le Professeur Élikia M’bokolo, Coordinateur du comité scientifique de ce projet a rencontré le Coordinateur du CMCLD, Kalvin SOIRESSE NJALL. Cette rencontre a eu lieu afin d’édifier le public sur le paradoxe historique de la Belgique. Un pays qui largement bénéficié des richesses de l’Afrique et plus précisément du Congo, du Rwanda et du Burundi pour devenir une puissance économique. Néanmoins, les atrocités et les crimes contre l’humanité commis lors de cette période pèse sur l’État belge qui s’est réfugié dans un déni politique et sociétal bien orchestré. L’Histoire de l’Afrique et du Congo sont ignorés. Kalvin SOIRESSE NJALL en profite pour expliquer les initiatives indépendantes et originales du CMCLD pour contourner et combattre ce déni.

Pour suivre l’introduction et écouter l’émission, cliquez sur le lien ci-après: http://www.rfi.fr/emission/20161106-afrique-histoire-enseignement-belgique-leopold-congo-colonisation-soiresse.

Hors d’Afrique, l’histoire de l’Afrique n’est enseignée presque nulle part, malgré les avancées fantastiques réalisées dans la connaissance du passé africain. Presque rien en Europe, pourtant en relation avec l’Afrique, depuis plus de deux millénaires ! La Belgique est devenue le cœur de l’Union Européenne, après avoir eu, grâce au roi Léopold II, le « beau gâteau » qu’est aujourd’hui la République Démocratique du Congo. Les immigrés d’Afrique y sont nombreux et les débats sur le passé colonial y font rage. Or, aucun enseignement ne s’y donne sur l’histoire de l’Afrique. Anatomie d’un étrange et paradoxal silence.

Avec Kalvin Soiresse NJALL, né au Togo, professeur de Sciences sociales à Bruxelles.

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