L’idée de ce projet a germé auprès de plusieurs acteurs associatifs lors des travaux du Comité de Pilotage des Assises de l’interculturalité, qui se sont déroulés dans le courant de l’année 2010. Des responsables d’associations africaines investis dans la lutte contre le racisme et les discriminations de toutes sortes étaient convaincus que l’exigence d’un travail de mémoire sur la colonisation devait être prise en compte aux cours de ces travaux. Ils ont décidé de passer outre l’attitude amorphe voire négative des institutions étatiques afin de mettre en place un projet commun visant à réaliser sur le terrain, ce travail de mémoire.

La démarche du Collectif vise à effectuer un travail de fond sur les questions liées à la mémoire coloniale, à l’histoire coloniale et à leur vulgarisation, ainsi qu’aux mécanismes de discriminations et aux solutions à y apporter ; des questions qui constituent le lien historique existant entre la Belgique et les populations issues des migrations africaines, noires, et plus spécifiquement celles issues de ses anciennes colonies, le Congo, le Rwanda et le Burundi.